Adam Ondra s’engage pour le climat

Dans le cadre d’une collaboration innovante pour lutter contre le changement climatique, Mammut a lancé un projet axé sur l’élimination du dioxyde de carbone (CO2) avec stockage dans le béton. L’initiative est défendue par un grimpeur qu’on ne présente plus : Adam Ondra.
En tant qu’entreprise leader dans le domaine des sports outdoor, Mammut s’inspire de la beauté de la nature. Cependant, la production d’équipements durables et les déplacements liés aux aventures en montagne contribuent aux émissions de carbone. Pour y remédier, Mammut a développé une stratégie de décarbonisation ambitieuse, “Do Our Best, Remove the Rest”. Elle est soutenue par le grimpeur Adam Ondra.

Cette stratégie vise à réduire de moitié les émissions d’ici 2030. Puis à atteindre un taux net de zéro d’ici 2050. En plus des efforts de réduction considérables mis en place chez Mammut et dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement (-13 % d’émissions de CO2 entre 2022 et 2023), l’idée est aussi d’explorer des solutions innovantes pour éliminer les émissions de carbone restantes dans l’atmosphère.
L’ascension symbolique d’Adam Ondra
L’initiative présentée en octobre dernier a été soutenue par un grimpeur de la team Mammut qu’on ne présente plus : Adam Ondra. Pour l’occasion, il a grimpé un mur d’escalade en extérieur à CopenHill, l’une des plus hautes structures de ce type au monde. Adam compare atteindre l’objectif zéro émissions à une ascension complexe. “C’est comme faire les premiers gestes ou saisir une minuscule prise intermédiaire. L’important, c’est d’avancer dans la bonne direction”.
Ce partenariat reflète une vision commune pour un avenir durable et une approche proactive de la responsabilité environnementale. Ce ne sont pas que des mots mais une action tangible contre la crise climatique à laquelle nous sommes confrontés.
Du gaz au béton
Mais en quoi consiste la stratégie “Do Our Best, Remove the Rest” dans le détail ? En fait, plusieurs partenaires sont impliqués aux côtés de Mammut dans ce projet. La start-up danoise Klimate, spécialisée dans les technologies environnementales, rassemble tous les acteurs concernés. À savoir ARC, Bofort et Carbonaide, des sociétés toutes basées au Benelux ou en Scandinavie.

ARC à Copenhague capte jusqu’à 4 tonnes de CO2 par jour provenant des gaz de combustion d’une usine de transformation des déchets en énergie. Par ailleurs, Bofort fournit les réservoirs ISO pour le transport du CO2 liquide vers la Finlande, où Carbonaide l’intègre dans son processus de production de béton écologique, liant le CO2 de manière permanente. Enfin, à l’autre bout de la chaine, Mammut s’implique en tant qu’acheteur. Puisqu’il s’engage à décarboniser un total de 90 tonnes de CO2 d’ici à la fin de 2025.