Alcool et réveillon : 3 raisons de ne pas (trop) boire demain !

alcool coupes de champagne

Nous sommes en pleine période de fêtes. Et même si, cette année encore, c’est un peu particulier – 5e vague oblige -, qui dit fêtes dit aussi alcool. Et c’est vrai qu’après les 2 années qu’on vient de passer, on a envie de profiter des fêtes comme il se doit ! Cependant la consommation d’alcool n’est pas sans impact sur les performances.

Dans un précédent article, nous avions déjà attiré votre attention sur les méfaits d’une consommation excessive de bière, qui contrairement aux idées reçues n’est pas si bonne que ça pour la récupération. À quelques heures du réveillon, nous voici en train de vous dissuader de boire (trop) de champagne. Ou trop d’ alcool, d’une manière plus générale 😉

Rhooo… Les rabats-joie, à La Fabrique verticale ! Car une quantité (même minime) d’alcool peut réduire drastiquement les performances sportives et limiter les effets de l’entrainement. Bien évidemment, ce qu’il faut retenir, c’est qu’un à deux verres d’alcool est quand même bon pour le plaisir. Mais tout ça avec modération 😉

Coupes-de-Champagne-alcool consommation entrainement escalade

Voici donc 3 raisons de ne pas (trop) boire ce soir !

1. L’ alcool fait grossir

Beaucoup de personnes ignorent que l’alcool fait grossir. Pourtant c’est un fait. Et un fait qui n’est pas de nature à améliorer les performances des grimpeurs. Par exemple, un verre de 5 cl de gin contient 130 kcal environ. Un verre de 5 cl de whisky contient 125 kcal. Une flûte de 10 cl de champagne contient 80 kcal…

D’une part, l’alcool comporte beaucoup de calories, qui sont cachées et qui vont être stockées comme graisses. D’autre part, il stimule l’appétit ! Car il a un effet sur l’hypothalamus, une petite région située au cœur du cerveau et qui joue un rôle clé dans la régulation de l’appétit. Donc il est doublement fourbe 😉

shot vodka alcool consommation en augmentation

2. L’ alcool augmente la sécrétion de cortisol

Quand on boit plus de trois verres d’alcool par jour, régulièrement pendant plusieurs mois, on peut parler d’une consommation chronique et excessive, qui peut provoquer un état de dépendance. On a alors besoin d’augmenter les doses. Sur le plan chimique, on observe des perturbations de la fabrication des hormones qui régulent le stress. Ces hormones de stress c’est notamment le cortisol.

Or le cortisol est une hormone qui agit de manière catabolisante. C’est-à-dire qu’elle dégrade le développement des muscles. Les effets anabolisants générés par l’entrainement sont donc à terme inversés. Ou en tout cas limités… Bref toute cette belle musculature durement acquise en prépa physique, renfo et autres séances de bloc est mise à mal par une consommation excessive d’alcool. Dommage, non ?

3. L’ alcool fait baisser le taux de testostérone

Contrairement (là encore) aux idées reçues, l’alcool n’est bon ni pour l’entrainement, ni pour la libido. S’il a un effet désinhibiteur certain, il réduit la sécrétion de testostérone. Or si on se place du point de vue de l’entrainement (la libido, c’est à vous de voir ;-), cette dernière est en grande partie responsable du processus anabolisant naturel. C’est-à-dire qu’elle participe au développement des muscles et à leur reconstruction.

Or, une étude menée sur 3 semaines a montré qu’en consommant entre 30 et 40g d’alcool par jour, la testostérone avait baissé de 6,8% chez l’homme. En augmentant la dose d’alcool à 1,5 g pour 1 kg de masse corporelle (ce qui donne environ 128 g pour un homme pesant 85 kg), cela a provoqué une chute de 23% du taux de testostérone.

Alors, vous buvez ce soir ?

Il est facile d’imaginer l’étendue des dégâts lors d’une consommation régulière et en grandes quantités de boissons alcoolisées. Il a été montré que les différents confinements et couvre-feux mis en place en 2020 avaient sensiblement impacté la consommation d’alcool des Français. Et ces impacts en terme de santé publique vont être majeurs.…

Bien évidemment, le tableau tracé ici ne doit pas vous empêcher de profiter du réveillon, si votre rapport à l’alcool est d’habitude raisonnable. En revanche, si la crise sanitaire a eu pour effet de modifier votre consommation, il n’est peut-être pas inutile de réfléchir à tout ça 😉

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