Grimpeurs : où en êtes-vous vraiment avec l’ alcool ?
La question a de quoi surprendre. Pourtant, il n’est pas rare de terminer une journée en falaise en allant boire une bière au “bar des grimpeurs”. Ou de terminer sa séance à la salle en faisant un petit arrêt au comptoir. Avec pour prétexte la récupération ou tout simplement la convivialité… Une enquête sociologique a été lancée par l’Université de Rouen pour tenter de cerner les représentations qu’ont les grimpeurs du lien entre fête, alcool et sport.
Dans le cadre d’un projet de recherche, l’université de Rouen mène actuellement une enquête, totalement anonyme, sur les consommations d’ alcool des grimpeurs. Mais aussi des personnes pratiquant le tennis ou le rugby comme activité sportive principale.
Cette enquête concerne aussi bien les buveurs d’ alcool réguliers, occasionnels que les non-buveurs. Elle vise à mieux comprendre les motivations et les déterminants de la consommation d’ alcool en milieu sportif. Et en particulier dans celui de l’escalade.
L’enquête dure environ 10 minutes : cliquez ici.
Le questionnaire est complétement anonyme au sens de la Loi Informatique et Liberté 78-17 du 6 janvier 1978 modifié. N’hésitez pas à diffuser l’enquête à vos proches pratiquant rugby, tennis ou escalade par les réseaux sociaux ou tout autre canal possible !
L’étude et le laboratoire
Malgré de nombreux paradoxes, le rapport des sportifs à l’ alcool révèle leur usage souvent excessif, alors même que le sport est présenté comme un remède. Ces consommations doivent toutefois être distinguées selon le type de pratiques, le sexe, ou bien encore le niveau. Elles doivent également être rapprochées des données épidémiologiques plus générales. Le caractère genré de la consommation a ainsi largement été mis en évidence, malgré des évolutions notables. Tout comme la distinction selon les âges de la vie.
Les laboratoires DYSOLA (Université de Rouen) et TVES (Université du Littoral Côte d’Opale) organisent une série de séminaires pluridisciplinaires rassemblant des chercheurs de divers horizons en sciences sociales. Ainsi que des acteurs du monde de la prévention et des médecins autour des problématiques liées aux consommations d’alcool. Ces rencontres scientifiques s’inscrivent dans le cadre d’un projet de recherche interventionnelle soutenu par l’INCA sur le sport et l’alcool.