Insomnie et entraînement : Pourquoi est-ce si préjudiciable ?
Combien d’heures dormez-vous par nuit ? Dormez-vous bien vos huit heures ? Ou bien vous contentez-vous de ce que vous pouvez avec votre emploi du temps ? Eh bien, il s’avère que l’incapacité à dormir au moins huit heures par nuit peut affecter considérablement vos performances en escalade. Et votre capacité à bien fonctionner dans les autres domaines de votre vie. En fait, notre besoin de huit heures de sommeil est si important que nous devrions réellement en tenir compte, y compris dans la perspective de l’entraînement.
Pour vraiment souligner l’importance du sommeil, voici la transposition d’un article écrit par le grimpeur anglais Dave MacLeod. Il y partage une vidéo très intéressante sur les effets négatifs que l’insomnie peut avoir sur nos performances. Et il résume ce que nous pourrions faire pour mieux dormir.
Ne pas dormir – Pourquoi est-ce si préjudiciable ?
La vidéo en elle-même est assez longue (environ une heure). Et elle n’est disponible qu’en anglais, malheureusement. Elle est présentée par Kirk Parsely, qui travaille pour The Institute for Human and Machine Cognition. Bien qu’elle ne concerne pas l’escalade directement, elle montre exactement pourquoi l’insomnie est si préjudiciable. Pour ceux que ça intéresse, voici la vidéo en intégralité :
Si vous n’avez pas le temps de regarder la vidéo en intégralité, voici ce que Dave Macleod en a retenu :
- La recherche montre que tout le monde a besoin de 7,5 heures de sommeil au minimum.
- L’insomnie ou la privation de sommeil affectent les performances, même si on a la sensation de s’adapter et de fonctionner normalement. La recherche montre les performances sont fortement diminuées. Et qu’on ne s’en rend même pas compte.
- Êtes-vous en déficit de sommeil ? Plus que probable
- Les écrans numériques, la caféine, la lumière dans votre chambre, le bruit dans votre chambre affectent la qualité de votre sommeil. Attaquez-vous au mal !
- Pour dormir, le taux de cortisol doit tomber à des niveaux bas et la mélatonine doit être libérée. La nutrition joue un rôle dans la régulation de ces deux hormones. Vous pouvez facilement contrôler cela et vous assurer d’avoir ce dont vous avez besoin.
- Vous ne parvenez pas à contrôler ou perdre du poids ? C’est peut-être en lien avec le sommeil.
- Le risque de blessure monte en flèche en cas d’insomnie.
- Enfin, le manque de sommeil conduit à des contre-performances. C’est donc la base sur laquelle tout entraînement doit être construit.
Insomnie : en conclusion
De toute évidence, le sommeil est extrêmement important pour la performance. Et la récupération devrait être une priorité pour tous les grimpeurs. S’organiser pour s’accorder 8 heures de sommeil n’est pas un objectif insurmontable. Comme le souligne MacLeod dans son résumé, nous avons le contrôle de nombreux facteurs qui affectent la qualité de notre sommeil. Même si vous ne pouvez pas toujours obtenir une nuit pleine, de huit heures, vous pouvez toujours vous assurer que vous obtenez la plus haute qualité de sommeil possible.
Pour ma part c’est rarement possible de dormir huit heures en semaine, du coup j’opte pour une sieste avant d’aller grimper, ça peut être une solution je pense !
Une question que l’article n’aborde pas : peut-on grimper le soir sans affecter ensuite la qualité de son sommeil ? Combien de temps avant d’aller se coucher faut-il arrêter les efforts physiques ?
Le titre de l’article est un peu trompeur. Il me semble que vous ne parlez pas d’insomnie au sens où on l’entend habituellement ( difficulté à s’endormir ) mais de privation de sommeil.