La drague en salle d’escalade : les 9 mecs à éviter
Pas toujours simple d’être une femme à la salle d’escalade, avec des pratiquants majoritairement masculins. La Fabrique verticale passe en revue les différents types de comportements que les femmes ont toutes, au moins une fois, rencontrés lors de leurs séances. Drague en salle d’escalade : certains vont en prendre pour leur matricule en ce jour de Saint-Valentin…
Le dragueur franc
Sa philosophie ? Droit au but. Il ne doute de rien ! Encore tout ruisselant de son dernier run, il engage la conversation au pied du mur et vous propose une séance en falaise le week-end suivant. Car Monsieur “fait du 8a”. Résultat des courses : vous vous retrouvez à lui monter les paires dans un 6a et accessoirement à le treuiller en moulinette. Son excuse ? “Oui mais ça fait longtemps que j’ai pas grimpé dehors…”
Attitude à tenir face à ce type de dragueur : inutile de tourner autour du pot. Déclinez fermement son invitation. Présentez-lui votre compagnon ou suggérez-lui de revenir à la charge quand il fera vraiment du 8a.
Le dragueur subtil
Il n’ose pas engager la conversation à la salle mais se renseigne auprès des autres grimpeurs pour avoir votre nom, pour mieux vous contacter via les réseaux sociaux. Dans la foulée, il vous propose une séance de bloc en faisant remarquer qu’il s’entraîne toujours seul.
Attitude à tenir face à ce type de dragueur : Face aux timides, répondre poliment et sans ambigüité. Dites que vous acceptez l’idée d’avoir un nouveau camarade d’entraînement mais proposez-lui de se joindre à votre groupe d’amis. Comme ça, si jamais il vous plait, vous apprendrez ainsi à mieux le connaître et le découvrir discrètement au fil des séances.
Le macho
L’idée qu’une femme puisse être meilleure que lui en escalade lui est insupportable. Quand vous enchaînez une voie ou un bloc, il passe derrière vous pour vous faire une petite démo, de préférence torse nu. Il n’hésite pas à vous faire essayer des blocs morphos pour mieux vous mettre des buts. Mais si jamais il se retrouve en difficulté là où vous avez réussi, comme par magie, il change de secteur. Il se permettra aussi quelques réflexions pas toujours bienveillantes comme “Tu manques de force, ma jolie”, “Tu sais, c’est un bloc dur, essaie déjà un vert ou un bleu”.
Attitude à tenir face à ce type de dragueur : Face à ces machos pas toujours élégants ou courtois, il est préférable de garder son calme et ses distances. Ignorez leurs réflexions et n’hésitez pas à leur donner du fil à retordre à la moindre occasion. Non mais !
Drague en salle : le lourdingue
Totalement décomplexé par l’ambiance grivoise qui règne dans son groupe de copains, il s’autorise des réflexions vulgaires et déplacées : “Oulala ! Mais je vais rester à la parade, moi. La vue est trop belle…”, “Mademoiselle, mais attendez, vous ne m’avez pas vu toper le bloc !”
Attitude à tenir face à ce type de dragueur : Face à ce genre de phénomènes, il est toujours judicieux d’oser les remettre une bonne fois pour toutes à leur place.
Le frimeur, le spécialiste de la drague en salle
Il a souvent du mal à suivre le rythme quand il grimpe avec d’autres mecs mais avec une femme, il se dit que ce sera plus facile de briller. On le reconnaît facilement, il fait souvent du no foot sur des bacs. Il est également intarissable sur les méthodes pour enchaîner les blocs faciles de la salle. C’est aussi celui qui vous dit quoi faire à l’échauffement, alors que vous ne lui avez rien demandé… (En général il disparaît quand la fille est en réalité plus forte que lui).
Attitude à tenir face à ce type de drague : Face à ces faux altruistes, dire merci poliment, mais faire comprendre que vous n’avez pas besoin d’un chaperon. Vous pouvez aussi au besoin le tester dans des blocs plus difficiles pour vérifier s’il est toujours aussi au point sur les méthodes.
Le bavard
Il ne vient que pour parler, de préférence aux filles, demander ou donner des méthodes (lui aussi). Mais à la différence du frimeur, il grimpe peu ou pas du tout. Ses principales cibles : les filles qui passent la soirée assises sur les tapis, parfumées et maquillées, avec des tenues assorties aux couleurs de leurs chaussons.
Attitude à tenir face à ce type de dragueur : tout dépend si vous êtes là pour grimper ou pas 😉
L’organisé
Facile à repérer lui aussi 😉 C’est celui qui invite ses “dates tinder” en salle de bloc. Il arrive à la salle avec une fille différente toutes les semaines. Ça lui permet de grimper, malgré tout. Et puis de montrer ses muscles au passage.
Attitude à tenir face à ce type de drague : normalement, il ne devrait pas vous aborder, il a déjà beaucoup trop à faire sur le moment.
Drague en salle : le brosseur prévenant
On le reconnaît à sa propension à venir faire les mêmes blocs que vous. Prévenant il vous brosse les prises avant votre passage. Il en profite pour vous faire des petits compliments sur votre bloc ou votre tenue. Et pour embrayer la discussion et proposer une bière en fin de séance.
Attitude à tenir face à ce type de dragueur : Si en soi, il n’est pas désagréable, attention toutefois qu’il ne se métamorphose pas en pareur sans que vous lui ayez demandé. Car il a tôt fait de se mettre à la parade et à vous toucher les fesses lourdement.
Rencontre du 9e type
Et le 9e dragueur à éviter, me direz-vous ? Peut-être un combo de tous les phénomènes décrits plus haut. Heureusement, tous les hommes ne se comportent pas ainsi et l’escalade en salle est aussi l’occasion de belles rencontres 😉
Merci aux salles Climb Up pour la mise à disposition d’une partie des photos de l’article
Bref on peut pas draguer dans une salle d’escalade
Ben… tout dépend comment tu t’y prends hahaha
Y’en as marre du wokisme et du Metoo.
On drague , on est des lourdingues, on drague pas , on reste entre mecs : on est soit des beaufs ou est plus des hommes.
Si je n’avais pas dragué au club d’escalade, je n’aurais jamais rencontré la femme de ma vie.
bon courage !
Rarement vu ce genre de mecs dans les salles où je vais.
A croire que cela est pur fantasme.
Après il peut toujours y avoir un lourd qui peut trainer, tout comme une frigide qui tire la tronche si vous avez le malheur de lui adresser la parole.
tout est dit…
Allons, on sait se défendre, on n’a plus 12 ans ! Je ne sais pas où vous grimpez mais dans les salles de bloc que je connais je n’ai pas vu de drague lourdingue embêter mes jolies potesses de grimpe (vu mon âge et mon physique peu sexy, on ne risque pas de venir me chercher, ça tombe bien je suis déjà épouse et mère). En revanche, une belle grimpe attire toujours leurs regards, donc pas besoin d’en faire plus. Pour paraphraser l’une d’elles : « un grimpeur, c’est comme un kinder surprise : c’est pas impressionnant de l’extérieur, mais quand on a le plaisir de lui enlever nous-mêmes le T-shirt, on a toujours une belle surprise 😉 »