Nouvelles regles de pratique : d’importantes modifications

C’est officiel ! Le Ministère a mis à jour son guide d’accompagnement de reprise des activités sportives parmi lesquelles figure l’escalade. Comme annoncé hier, d’importantes modifications et de nouvelles regles de pratique sont à signaler. Les grandes voies sont à nouveau autorisées. En revanche attention, le masque sera désormais obligatoire dans les phases de regroupement.

La Fédération française de la montagne et de l’escalade, soutenue par la Coordination montagne et le SIM, a continué ses discussions avec le Ministère des sports. L’objectif : défendre les modifications qui lui semblaient nécessaires pour une pratique plus équilibrée. Par conséquent de nouvelles regles de pratique ont été actées.

Parmi les points les plus importants à retenir, il y a ceci :

• les grandes voies sont à nouveau autorisées (sous réserve du strict respect des préconisations)
• le masque est désormais obligatoire (en grandes voies au relais mais aussi en couenne et en bloc, dans les phases d’assurage ou de discussion au pied des rochers)
• il faudra respecter une distanciation d’1,50 mètre minimum entre chaque grimpeur au pied des voies et de 5 mètres entre chaque voie où des grimpeurs sont engagés

Les grandes voies concrètement : nouvelles regles de pratique

L’escalade en grandes voies est à nouveau possible. Cependant, attention ! En effet, il faudra approter une vigilance particulière à la montée ET à la descente pour s’assurer d’un espace suffisant aux relais. Concrètement : privilégiez terrasses, relais décalés, double relais… Et évitez tout regroupement (distance entre les cordées, privilégier les cordées de 2).

Voici le détail des nouvelles règles de pratiques

Grimpeurs, soyez responsables !

Comme le rappelle la FFME,  il est impératif que le déroulement de nos activités se fasse dans le strict respect des recommandations du Ministères des sports. Notamment des nouvelles règles de pratique publiées le 15 mai. Et ce de façon responsable ! En effet, il s’agit d’éviter que les autorités soient contraintes de revenir sur la liberté de pratiquer qui nous a été accordée.