Les 10 erreurs à éviter si on veut progresser en escalade
Quand on commence à s’entraîner, on a souvent tendance à commettre certaines erreurs, notamment sous l’effet de la motivation et de l’euphorie qui découle d’une progression rapide. Petit récapitulatif des erreurs les plus courantes : les 10 erreurs à éviter si on veut progresser en escalade !
Envie de progresser ? Voici les 10 erreurs à éviter !
1. Enchaîner les séances intenses
Accumuler frénétiquement les séances est rarement une stratégie payante, surtout si ces dernières sont faites à haute intensité, dans des blocs ou des voies à votre limite. À terme, cela ne peut conduire qu’au surentraînement ou à la blessure. La bonne méthode : opter pour l’alternance entre séances difficiles physiquement et séances plus light, orientées vers un apprentissage technique.
2. Faire une fixette sur les cotations
Certes, il est nécessaire de se construire des référentiels solides pour mesurer sa progression en escalade. Dans un premier temps, cela passe par la cotation, qui peut servir de baromètre pour estimer le niveau de forme et son évolution. Attention toutefois au caractère très subjectif de ces données. Car tout le monde sait qu’il y a 7a et 7a, selon les falaises ou les salles que l’on fréquente !
3. Faire de chaque séance une compétition
Pour progresser harmonieusement et sur le long terme, l’important est de respecter une certaine régularité et une progressivité dans la pratique. Se “tirer la bourre” en permanence n’est donc pas forcément souhaitable. Car cela peut mener à une surcharge tant physique qu’émotionnelle. Bien sûr, sachez profiter de l’émulation du groupe… Mais aussi vous recentrer par moments sur vos propres sensations !
4. Faire l’impasse sur l’échauffement
“L’échauffement, c’est pour les autres…” Aïe, aïe, aïe ! Nombreux sont les pratiquants qui font l’impasse sur un échauffement général et spécifique, pressés qu’ils sont de commencer à grimper. Pourtant faire une voie facile n’est souvent pas suffisant. Prendre 30 min pour pratiquer des mobilisations articulaires et améliorer la vascularisation n’est pas du luxe ! Voir ici un article complet que La Fabrique Verticale a consacré à l’échauffement.
5. Devenir le roi de sa salle
Il n’est pas rare d’observer de très forts grimpeurs se retrouver complètement largués dès qu’ils s’aventurent hors de leur salle, que ce soit en falaise ou sur une autre SAE. On touche là à la question de l’adaptabilité, qualité indispensable en escalade, notamment pour le à-vue, et qui ne s’améliore qu’en variant les supports et les styles. N’hésitez donc pas à sortir, même si vous vous faites un peu rouster, les progrès passent par là… Et puis il n’y a pas que la résine dans la vie !
6. Négliger la récupération
On voit parfois des grimpeurs très motivés enchaîner les séances sans journées de repos. Ils grimpent presque tous les jours de la semaine, avec bien souvent à la clef un plafonnement de leurs performances, voire une régression ou une blessure. Une approche plus raisonnée consiste à prévoir régulièrement des semaines de repos. Ce sont elles qui vont permettre à l’organisme de se régénérer et au grimpeur de progresser ! Bref, pensez à optimiser votre récupération 😉
7. Ne pas adapter son entraînement à ses contraintes personnelles
La tentation d’imiter les grimpeurs pros peut être grande. Attention toutefois ! Ils se mettent des doses d’entraînement que tout un chacun ne peut pas encaisser, en particulier en raison de son emploi du temps, de ses contraintes familiales ou professionnelles, et de la fatigue physique et nerveuse que tout cela génère. À chacun, donc, de trouver le juste équilibre. Et de donner à l’escalade une place cohérente dans sa vie !
8. Se muer en champion de l’entraînement
S’entraîner, c’est bien. Mais encore faut-il savoir pourquoi on le fait ! Sinon, on risque de se cantonner dans une forme “d’entraînement pour l’entraînement”. Bien sûr, c’est très confortable psychologiquement. Car on n’est jamais confronté à la nécessité de devoir réaliser quoi que ce soit. Mais c’est clairement délétère sur le plan de la progression. D’où l’importance de se fixer des objectifs précis. Et de régulièrement se placer en situation de concrétisation !
9. Faire preuve d’impatience, une des erreurs les plus courantes
Débutants, comme grimpeurs confirmés, ont souvent tendance à brûler les étapes dans leur progression en escalade. Mieux vaut prendre le temps de consolider ses acquis techniques plutôt que d’axer majoritairement son entraînement sur la dimension physique.
Et avant de vouloir franchir immédiatement la cotation suivante, devenir régulier dans une cotation, quel que soit le style de prises ou le profil, sera gage de progression plus pérenne sur le long terme.
10. Négliger son hygiène de vie, last but not least des erreurs les plus courantes
Hydratation, sommeil, diététique… Autant d’aspects qui sont indissociables de l’entraînement ! Et ils ne sont pas à négliger si l’on veut mettre toutes les chances de son côté et atteindre ses objectifs, quel que soit le niveau !
Voilà, vous connaissez maintenant les 10 erreurs les plus classiques. À vous de faire en sorte de les éviter ! Vous pouvez retrouver toutes sortes de conseils pour progresser sur notre chaîne YouTube. Mais bien sûr, n’oubliez jamais le plus important pour la motivation : le plaisir 😉