L’escalade en vogue : quand la presse file vers les sommets
On parle beaucoup des États-Unis ces jours-ci, élection de Trump oblige… Pour changer un peu d’air, tournons-nous donc vers la presse américaine. Bon, pas vers les manchettes politiques, mais plutôt vers les titres plus glamour ! Car le magazine américain Vogue a consacré dans son dernier numéro un long article aux bénéfices de l’escalade. Et vous savez quoi ? C’est dans la rubrique “Beauty Fitness”. Eh ouais !
Vogue est un célèbre magazine américain dédié à la mode et au lifestyle. C’est un mensuel disponible dans 23 pays au Monde. Une institution qui réunit chaque mois pas moins de 11 millions de lecteurs. Ce qui, en soi, est bien plus que le nombre de grimpeurs que l’on peut recenser aux USA. Alors, pourquoi Vogue consacre-t-il un article à notre activité ?
Qu’un titre comme Vogue s’intéresse subitement à l’escalade n’a rien d’anodin. Véritable phénomène de société depuis sa reconnaissance par le CIO et son accession prochaine aux disciplines olympiques, l’escalade a le vent en poupe. Ou pour dire mieux, est en vogue (oui, oui, La Fabrique verticale est fraîchement diplômée de l’école du gag…).
Vogue, quand un souffleur de tendance parle d’escalade
Plus sérieusement, ce sont les bienfaits de l’escalade pour la santé et pour la forme qui ont intéressés l’auteur de l’article, Maeghen Brown. La journaliste de Vogue s’est tournée vers le docteur Jared Vagy. C’est un médecin du sport spécialisé dans les pathologies liées à la pratique de l’escalade. L’article s’intitule : “Lift off: A conversion to climbing takes to new heights of fitness.” En gros : “Attention au décollage : l’escalade vous porte vers les nouveaux sommets de la forme”.
On y apprend qu’une heure d’escalade permet de brûler 500 Kcal. Que cette activité très en vogue développe la force et la souplesse simultanément. Ainsi que les capacités mentales à résoudre des problèmes. Enfin que c’est un sport complet qui sollicite tous les muscles du corps, bras mais aussi jambes. Et qu’il est divin pour renforcer le gainage. Bref, pas de surprise majeure 😉
Au passage, on ne sait pas si c’est la rédactrice en chef de Vogue, la fameuse Anna Wintour, qui a commandé le papier. Pour la petite histoire, Anna Wintour est celle qui a inspiré le personnage principal du Diable s’habille en Prada, adapté au cinéma avec Meryl Streep dans son plus beau rôle de furie. Mais si c’est le cas, vous avez intérêt à faire votre nœud fissa et à aller clipper le relais plus vite que ça !
Petite coquille dans l’article : la forme masculine « l’auteur » est utilisée à la place de sa forme féminine, « l’autrice » 😉