Grimper dans le froid : profiter de la “collante” (2ème partie)
Suite et fin de notre dossier consacré à l’escalade dans le froid. Après les conseils pratiques pour améliorer la circulation sanguine et éviter l’onglée, voici maintenant quelques tactiques plus générales, à mettre en œuvre par temps froid, pour organiser au mieux votre séance, que ce soit en bloc ou en falaise.
Une journée dans le froid peut vite devenir un calvaire si on ne s’organise pas correctement. Pour peu qu’il y ait du vent ou qu’il fasse humide, la sensation de refroidissement est encore plus rapide. Les réponses à apporter, comportementales, sont au nombre de 6 :
Choix du secteur
L’hiver, on privilégiera plutôt les secteurs bien ensoleillés, exposés plein sud et idéalement à l’abri du vent. Une étude attentive du topo et un point météo le matin de votre séance (pour connaître la vitesse et la direction du vent) vous donneront des pistes intéressantes pour arrêter le choix du secteur. Évidemment, si vous êtes rustique, rien ne vous empêche d’aller grimper dehors malgré la neige… Mais ça reste rude !
Le bon timing
L’hiver, les journées sont plus courtes. Et quand il fait très froid, les séances dehors, que ce soit en bloc ou en falaise, durent généralement moins longtemps. Inutile donc de vous lever aux aurores pour aller grimper. Les heures les plus chaudes de la journée seront de toutes façons les plus propices à l’escalade.
Le style et la longueur des voies
L’hiver, l’une des grosses difficultés, c’est de ne pas se refroidir entre les essais, pendant que vous assurez ou parez votre partenaire de grimpe. Les efforts brefs et intenses sont donc à privilégier. Bloc ou voie courte, par exemple. Car ils permettent aux grimpeurs de s’alterner selon un rythme assez soutenu, sans trop de temps mort. Par temps très froid, les séances seront de toutes façons plutôt courtes. Alors autant opter pour le bloc, qui « déchenille » assez rapidement les protagonistes 😉
Les modalités de pratique
Pour ce qui concerne les séances en falaise, préférez des voies après-travail. Ou alors des voies bien connues, dans lesquelles vous pourrez grimper vite, afin que votre assureur n’ait le temps de se refroidir. Et gardez les tentatives à vue dans des voies longues ou complexes à décrypter pour des journées aux conditions moins austères.
Gérer l’habillement
Pour les phases d’assurage, prévoyez un bon arsenal de vêtements chauds (doudoune, coupe-vent, bonnet, écharpe, gants, chaussettes chaudes…). Et empilez les couches en veillant à ne pas être trop engoncé. Puis, pour les phases d’escalade, tombez les épaisseurs. Conservez juste une à deux couches qui n’entravent pas les mouvements. Par exemple un tee-shirt à manches longues + un tee-shirt ou un gilet sans manches s’il fait vraiment froid ou venteux, dans lequel vous pourrez glisser quelques chaufferettes.
Grimper à trois, pourquoi pas !
Si vous grimpez à 3 en falaise, soyez bien rodés dans l’organisation. Et effectuez un roulement ! Le 1er grimpe, le 2ème l’assure, le 3ème se prépare à grimper (sautillements, moulinets de bras, tractions sur une branche d’arbre ou sur les prises de départ de la voie). Ensuite, celui qui grimpait passe à l’assurage et récupère de son effort. Puis celui qui assurait repasse par une phase de réactivation. Et le 3ème peut commencer à grimper !
Alors, ça vous a plu, retrouvez nos conseils pour éviter l’onglée :
Grimper dans le froid : comment profiter de la “collante” (1ère partie)
super merci laurence et garder sur vous les chaussons au chaud aussi juste une astuce , pour ne pas avoir froid aux pieds ou limiter le froid , j utilise des mi bas de femme , je sais esthétiquement ça ne le fait pas lol mais par contre pour grimper c est génial mieux que la chaussette , ils se plaquent bien aux pieds , ne genent pas pour enfiler les chaussons , biensur moins froid aux petits pieds voila bonne grimpe