JO de Tokyo : l’escalade fait son entrée aux Jeux Olympiques

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Cette fois-ci, c’est parti. Reportés d’un an en raison de la pandémie de Covid-19 et longtemps incertains, les JO de Tokyo ont finalement débuté. Fait notable : ils accueillent pour la 1e fois l’escalade dans le giron des disciplines olympiques. JO 2021 : force en présence, format, calendrier, retransmissions, tout savoir sur l’escalade aux Jeux Olympiques de Tokyo.

JO de Tokyo : comment se déroulent les épreuves d’escalade ? Quelles sont les règles du combiné ? Quelles sont les horaires et sur quelle chaîne voir les retransmissions ? Qui est favori ? La Fabrique verticale répond à toutes vos questions 😉

Escalade aux JO de Tokyo : le calendrier

Les Jeux Olympiques se déroulent officiellement du 23 juillet au 8 août. Mais pour ce qui concerne l’escalade, les épreuves ont lieu du 3 au 6 aout. Avec la finale du combiné qui est prévue le 6 août, à 10h30.

Qui est favori aux JO de Tokyo en escalade ?

Le Tchèque Adam Ondra est l’un des grands favoris chez les hommes. La Slovène Janja Garnbret sera quant à elle la star de la compétition féminine. Mais il faudra aussi compter sur les grimpeuses et grimpeurs nippons, qui en tant que membres de l’équipe nationale du pays hôte, auront à cœur de bien faire. De plus, ils figurent aussi parmi les meilleurs athlètes mondiaux habituellement.

adam ondra jo tokyo

Quid du décalage horaire ?

Le décalage horaire entre Tokyo et Paris est de 7 heures. Par conséquent, lorsqu’il est 20 heures à Tokyo, il est 13 heures à Paris. Comme lors des derniers JO d’hiver (en 2018 à PyeongChang en Corée du Sud), une bonne partie des épreuves se déroule la nuit puisque les compétitions débutent généralement à 8 heures et s’achèvent à 22 heures (heure locale). Donc de 1 heure à 15 heures en France.

Quelles chaînes TV diffusent les JO de Tokyo ?

Les chaînes du groupe France Télévisions diffusent la compétition en clair. Mais vous pouvez également la suivre en intégralité sur Eurosport 1 et Eurosport 2. C’est le Parc des Sports Urbains d’Aomi qui accueille la compétition d’escalade, tout comme le basket. Le site est idéalement situé à proximité du village olympique.

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Découvrir le calendrier complet des épreuves

JO de Tokyo : Combien y aura-t-il d’épreuves, de sports et d’athlètes ?

339 épreuves sont prévues pendant ces Jeux Olympiques. Soit 48 disciplines et 33 sports. Au total, il y a plus de 11 000 athlètes venus du monde entier pour représenter leur pays durant l’événement. En escalade, chez les Français, on retrouve les frères Mawem. Michael s’est qualifié grâce à sa 7e place aux Mondiaux en août 2019. Et Bassa grâce à sa 4e place au TQO de Tournefeuille en novembre de la même année.

Pour le combiné féminin, l’Équipe de France se compose de Julia Chanourdie (qualifiée grâce à sa 6e place au TQO de Tournefeuille en novembre 2019). La deuxième française qualifiée n’est autre qu’Anouck Jaubert, une spécialiste de vitesse qualifiée quant à elle sur tapis vert, grâce à la place allouée par la Commission tripartite du CIO en avril 2020.

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Quelles sont les disciplines au programme du combiné olympique ?

L’escalade fait son entrée aux JO de Tokyo sous la forme du combiné. Un format qui a pu faire débat et susciter la controverse. En fait il comprend trois disciplines : la vitesse, le bloc et la vitesse. Le format combiné exige que chaque grimpeur participe aux compétitions dans chacune des trois disciplines. Vingt hommes et vingt femmes seulement participent au tour de classification. Car chaque pays ne présente, au maximum, que deux athlètes de chaque sexe.

Les règles de la vitesse

Comme son nom l’indique, la vitesse est le seul facteur qui compte dans une épreuve de speed climbing. Il s’agit d’une escalade en moulinette, dans laquelle les concurrents gravissent une voie en léger dévers, le plus vite possible. Et tapent sur un buzzer en haut de la voie.

Depuis 2007, l’IFSC a créé une voie standard pour le record du monde. Actuellement, le record mondial est de 5,208 secondes chez les hommes. C’est l’Indonésien Leonardo Veddriq qui l’a pulvérisé en mai dernier, lors de la Coupe du Monde de Salt Lake city.

Leonardo Veddriq speed climbing

Les règles du bloc

Une compétition de bloc consiste à grimper sur de courts passages, sans corde d’assurage, avec chute dans des tapis de réception. Chaque passage constitue un défi technique, physique et gestuel d’une difficulté maximale. Si la vitesse requiert de l’explosivité, le bloc n’est pas en reste et récompense les athlètes les plus forts physiquement.

Dans la pratique, le grimpeur peut tenter chaque passage autant de fois qu’il le souhaite, dans un temps imparti de 4 minutes. Toutefois, la stratégie et la nécessaire récupération entre les essais ne lui offrent généralement guère plus de 3 à 4 tentatives. Le score de chaque concurrent est déterminé par le nombre total de blocs réussis et le nombre d’essais nécessaires pour atteindre le top et la zone (prise intermédiaire, située à mi parcours).

Les règles de la difficulté

En diff’, les concurrents gravissent une voie conçue et tracée par des ouvreurs, sur un mur en dévers d’une hauteur de 15 m ou plus. Ils sont encordés et mousquetonnent des dégaines au fur et à mesure de leur progression, uniquement pour assurer leur sécurité. La performance du grimpeur est déterminée par la plus haute prise atteinte. En fait les grimpeurs tentent d’atteindre le sommet de la voie ou d’aller le plus haut possible, sachant que l’effort proposé est très résistant.

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Les grimpeurs ont six minutes pour terminer la voie. Le temps n’intervient pas dans le classement, sauf pour départager deux concurrents qui seraient ex-aequo. C’est-à-dire qui auraient tous les deux réalisé la voie jusqu’en haut ou qui seraient tombés au même mouvement.

Qui gagne, au final ?

Pour ce qui est du classement final du combiné, le score global d’un athlète est le produit de son classement final dans chaque discipline. Et c’est le score le plus bas qui l’emporte ! Avec ce système de notation, on comprend qu’il vaut mieux avoir des performances relativement bonnes dans les trois disciplines plutôt que d’exceller dans une seule.

Par exemple, un sportif qui termine deuxième, troisième et quatrième dans chacune des disciplines aura un score final de vingt-quatre points. Mais un sportif qui arrive premier, 6e et 10e, un score de 60. Le format olympique est différent de celui des Coupes du monde, où les trois disciplines sont distinctes les unes des autres.

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