Les belles performances des femmes coachées par La Fabrique verticale
En ce lendemain de Journée internationale du droit des femmes, 8 mars, nous avons eu envie de célébrer les belles performances des femmes coachées par La Fabrique verticale. Galerie de portraits de filles carrément inspirantes. Girl power !
À La Fabrique verticale, depuis plusieurs années, nous avons mis en place un service de coaching personnalisé. Dans l’équipe oeuvrent 4 entraineurs : 2 hommes et 2 femmes, la parité parfaite. Et parmi toutes les personnes que l’on accompagne, il y a un nombre non négligeable de femmes, de tout âge et de tout profil, et dont les réalisations nous font bien plaisir !
Solenne Piret
Véritable star de l’escalade dans le monde du paraclimbing, Solenne Piret a été 3 fois Championne du monde et compte à son actif deux 7b à Bleau (Onde de Choc et Pierrot). Autant dire qu’on est pas peu fiers de la confiance qu’elle nous accorde. De plus, c’est aussi quelqu’un de modeste et d’adorable, ce qui ne gâche rien.
Cerise sur le gateau, c’est enfin une tête bien faite ! “Mon parcours professionnel ? Maths sup puis INSA Strasbourg en filière architecture, BAC+6 pour signer mes plans à mon nom. 2014, obtention du diplôme, 2016 date de la création de ma micro-entreprise, architecte HMONP indépendante depuis”. Rien que ça… À 30 ans et toutes ses dents (enfin pas vraiment nous dit-elle, “l’orthodontie étant passé par là ;-)”)
En résumé, Solenne compte “15 ans de pratique en pointillé sur les circuits faciles de Fontainebleau, 10 ans de chill et 4 ans avec un entraînement régulier, au départ axé compétition puis sur les perfs extérieures”. On a hâte de voir ce que ça peut donner en falaise, puisque Solenne s’oriente de plus en plus vers cette pratique, depuis son déménagement dans le Briançonnais.
Lison Bernuz
Parmi les femmes coachées par La Fabrique verticale, c’est la petite jeune qui monte. La Pyrénéenne a rejoint nos rangs tout récemment, mais depuis il y a déjà eu un podium de Coupe de France de bloc et de façon globale de bons résultats sur cette première partie de saison. Les perfs dont elle est la plus fière ? “Avoir intégré l’équipe de France jeune de diff’”.
Comme le dit son père : “Lison ressent sa progression au fil de ses entraînements et apprécie l’approche globale de sa préparation : plus de physique, plus de dynamisme, plus de résistance… et bientôt plus de mental ! Elle est ravie de la disponibilité et de la bienveillance dont fait preuve à son égard La Fabrique verticale. Bref que du bon et le meilleur reste à venir !”
Mathilde Krause
C’est encore elle qui en parle le mieux :“Objectif 7a ! Voila depuis quelques mois que je me suis mis l’objectif de franchir ce cap. J’ai démarré en mode warrior en essayant d’appliquer tous les exercices que je pouvais trouver dans les magazines, sur internet, sur des vidéos. Au final, j’ai gagné une rupture de poulie et une inflammation à l’épaule. Et oui, je croyais à l’époque que les coachs, c’était uniquement pour les pros.
Puis, en décembre dernier, j’écoute un podcast de Solene Piret. Elle mentionne La Fabrique Verticale et comment ils l’ont coaché à devenir une athlète. C’était décidé en janvier, je démarrerai un coaching avec Laurence et Olivier de La Fabrique Verticale pour atteindre mon objectif. Mais sans blessure !
Aujourd’hui je bénéficie d’un programme varié et adapté à mon niveau et mes horaires. J’apprends à lire les voies, je gagne en conti et en force, je travaille mon mental et je me challenge dans des voies à mon max ! Je me réjouis du printemps pour mettre tout cet entraînement en pratique sur le rocher !”
Delphine Chenevier
À 47 ans, après 30 ans de falaise et un passage par l’Équipe de France d’escalade dans les années 90, Delphine est toujours autant addict à la grimpe et au rocher. Pourtant, pas toujours facile de dégager du temps quand on est maman d’un grand garçon de 16 ans et directrice de la com’ d’un institut de recherche international, le Synchrotron de Grenoble. Avant cela, elle a d’ailleurs toujours été très prise professionnellement, puisqu’elle a fait partie du cabinet ministériel de Geneviève Fioraso, à l’enseignement supérieur et à la recherche. Et avant, chef de cabinet du député maire de Grenoble.
Du coup, sa stratégie est simple ! Elle profite le plus possible des “afterwork et de n’importe quel créneau, et de la motivation de mes partenaires, pour grimper sur les falaises de la cuvette (et du Vercors), qu’il pleuve, vente, neige…”. Et on peut dire que ça paie puisque cette année, elle a fait un 8b+ alors qu’elle revenait de blessure. Et encore pas plus tard que la semaine dernière, un 8a+ au premier essai, plus un 8a et un 7c+ flash, le tout dans la même séance.
“J’ai fait mon premier 8b+ 5 mois après la blessure et depuis, je n’ai jamais été aussi forte. Et même à 47 ans, je continue à progresser. Je remercierai jamais assez Laurence et Olivier. La FVCoach c’est avant tout des copains mais c’est surtout des coachs super professionnels, réactifs, et surtout qui savent s’adapter, concilier pour moi training, vie professionnelle intense et parfois fatigante, vie de famille, avec des programmes variés. Un grand merci.”
Pyrène Santal
“J’ai commencé l’escalade toute petite au fin fond des Pyrénées, avec des parents grimpeurs aguerris. Puis je me suis orientée vers la compétition très jeune, au sein de mon club du Mur d’Oloron. Toujours entraînée par des entraîneurs compétents (dont Laurence et Olivier), j’ai eu la chance de remporter à deux reprises les Championnats de France et ainsi côtoyer la scène internationale. Et j’ai passé près de 4 ans en équipe de France jeunes.
J’ai ainsi pu participer à quelques championnats du monde et plusieurs coupes d’Europe et m’y offrir quelques podiums. Cet investissement dans la compétition ne m’a jamais amené à délaisser ma pratique en extérieur pour laquelle j’ai toujours laissé beaucoup de place. C’est presque avec autant de joie que j’ai pu enchaîner Jour de fête, un 8b+ après travail ou gagner les France.
Aujourd’hui du haut de mes petits 22 ans (bientôt 23 il parait !), j’ai délaissé la compétition. Je me consacre pleinement à ma pratique extérieur et à la montagne en général.” Elles ne sont pas si nombreuses, les femmes à performer en alpinisme, même si les choses évoluent. Actuellement étudiante en STAPS à Grenoble, Pyrène fait aussi son stage de Master à La Fabrique verticale où elle travaille sur des thématiques liées à l’entrainement en escalade. La boucle est bouclée 😉
Chloé Gautreau
Nous avons commencé à entrainer Chloé alors qu’elle était toute jeune, encore au collège, en 5e. Ses objectifs étaient à la fois en falaise et en compétition de diff’, chez les jeunes. C’était parfois compliqué car Chloé souffrait alors de douleurs chroniques sur lesquelles les médecins avaient du mal à poser un diagnostic clair. Et donc à trouver un traitement à même de la soulager.
De plus, nous devions jongler avec des emplois du temps parfois chargés. Car Chloé est très perfectionniste, très exigeante avec elle-même et ambitieuse sur le plan des études. Encore une tête bien faite ! Aujourd’hui elle suit des études de vétérinaire à Valence, en Espagne. Un lieu propice pour l’escalade mais avec les cours et les TD, les disponibilités pour aller sur le rocher ne sont pas si nombreuses que ça.
“Parmi les perfs qui me viennent en tête et qui m’ont marqué, il y a le 8a que j’avais fait à la sortie du confinement. C’est la plus grosse perf que j’ai faite jusqu’à maintenant. Je pense que le plus difficile au fond, c’est de combiner l’entraînement avec les études et d’autant plus maintenant, avec les études vétos, qui sont quand même un énorme cursus. C’est pourquoi j’ai de nouveau fait appel à La Fabrique verticale pour m’accompagner dans ce challenge.”
Monica Bottero, les femmes italiennes à l’honneur
Maman d’une fille de 25 ans qu’elle a élevé seule, Monica a travaillé comme commerciale pendant une vingtaine d’années. Elle a découvert l’escalade sportive sur le tard, à 35 ans, après avoir beaucoup pratiqué le ski. Comme beaucoup de femmes, elle s’est longtemps cantonné dans le 6 avant d’oser aller essayer plus dur. “J’ai passé des années dans le 6a pour ensuite avoir le courage d’essayer des 6b et des 6c. Et de fil en aiguille, aller dans des voies beaucoup plus difficiles !
“Les plus belles réalisations pour moi cette année ont été certainement Passami di Godomichet, mon 2e 8a, à Pianbernardo. Parce que pour enchainer cette voie, j’ai surmonté tous mes blocages mentaux. Toutes mes représentations sur ce que je peux faire et ne pas faire. Toute la peur et l’insécurité qui m’envahissaient. Évidemment grâce aux entraînements physiques et mentaux proposés par La Fabrique verticale”.
Il faut dire qu’avant, je me suis blessé plusieurs fois à cause de mauvaises méthodes d’entraînement (rupture du tendon du long biceps et compression du nerf cubital). Cependant, j’ai toujours été tenace. Et quand j’ai compris, grâce à vous, comment m’entraîner, même si je suis maintenant “âgée” (ou “vintage” comme dit un ami), je récolte des résultats inimaginables pour moi”.
Des femmes de tout niveau à La Fabrique verticale
Caroline a fait appel à nous cette année, afin d’organiser au mieux sa pratique. Et de pouvoir continuer à progresser en dépit d’un emploi du temps de contrôleur aérien, pas toujours très simple à gérer. Stress, fatigue et horaires très variables, c’est le quotidien. Alors, bien sûr, l’escalade reste une détente et un plaisir. Et grimper avec des objectifs de performance devient plus complexe dans ces conditions !
Pourtant avec la motivation et une très forte implication dans le processus d’entrainement, les résultats sont venus assez vite. Puisque l’objectif de refaire du 7a en falaise est tombé au mois de février à Seyne. “Pour les performances, je mentionnerais bien sûr le 7a que j’ai passé en extérieur. Mais pas seulement. Il y a également tout le travail du mental par rapport à la peur de la chute.
Par rapport à l’engagement en tête, j’ai l’impression que le travail que l’on fait ensemble à La Fabrique verticale porte vraiment ses fruits. Je suis plus à l’aise pour m’engager. J’ai sûrement gagné en mental et mais aussi en physique (gainage, force …). Du coup je me sens plus de marge. Et ça aide bien sûr aussi en termes de confiance.”
Mélanie Son, une femme pour entrainer les femmes mais pas que !
On ne pourrait pas finir ce tour d’horizon des femmes inspirantes sans mentionner Mélanie Son. Coach à La Fabrique verticale depuis plusieurs années maintenant, Mélanie a eu un super beau parcours en compétition de bloc, puisque elle a gagné le Rock Master d’Arco en 2004 et 2005 ! Elle a été aussi deux fois Vice Championne de France.
Maman de 3 enfants de 3, 10 et 14 ans, Mélanie s’est maintenant tournée vers la pratique du trail. Un domaine où elle performe aussi plutôt bien. Jugez plutôt : vainqueur en duo mixte du high Trail Vanoise en 2019, vainqueur en duo mixte de l’intégrale de l’Échappée belle en 2021 et 1ère femme du trail élite des Calanques en 2023. La classe !
Photos coll. La Fabrique verticale sauf mentions