YY Vertical : 10 ans d’innovation
Nichée au cœur du Grésivaudan, la PME française YY Vertical a tout d’une grande. Spécialisée dans des produits qui accompagnent le grimpeur tout au long de sa pratique, elle a fêté cette année ses 10 ans. Pour autant, son fondateur, Alex Yang, ne compte pas s’arrêter là et déjà se projette dans l’avenir. Retour sur une success story !
Dans l’univers de l’escalade, tout le monde connaît désormais YY Vertical, qui a su, au fil des ans, se hisser au rang de leader. De la lunette d’assurage aux poutres d’entrainement, en passant – entre autres – par les élastiques d’échauffement, les brosses ou les appareils de massage, son catalogue compte plus de 100 références spécifiquement adaptées aux besoins des grimpeurs.
YY Vertical, la petite marque qui grimpe, qui grimpe…
En pleine croissance, YY Vertical est passée de 3 salariés en 2020 à plus de 30 aujourd’hui. Basée à Saint-Vincent-de-Mercuze, elle livre près de 160 000 produits par an partout dans le Monde. Avec environ 70 % de son chiffre d’affaire à l’export. Assez impressionnant, quand on considère le chemin parcouru…
Car avant d’être une marque incontournable proposant aux pratiquants une gamme structurée, – avec 5 familles de produits conçus pour s’échauffer, s’entrainer, grimper, récupérer ou encore renforcer son lien avec l’univers de la grimpe – YY Vertical a commencé tout petit, dans un box de 12m2 … Et avec un seul produit : des lunettes d’assurage !
Aujourd’hui les locaux d’YY Vertical s’étendent sur quelques 1200m2 dans lesquels se trouvent du stockage, des bureaux, le R&D, le marketing, les équipes sales, les pôles Ops et IT pour optimiser les process… Et non loin de cette base stratégique, on trouve la salle d’escalade Au Perchoir. Et bien sûr, les sociétés Petzl et EP Climbing 😉 Bref, un environnement dynamique et propice aux échanges d’idées.
Au commencement était la lunette d’assurage…
Le fondateur d’YY Vertical, Alex Yang, est arrivé en France à l’âge de 18 ans. En 2011, il décroche un double Master en Recherche et Ingénierie. Alors qu’il débarque dans la région grenobloise à la faveur de son premier job, il découvre l’escalade. On est alors en 2012. En allant en falaise, il prend rapidement conscience que les grimpeurs se plaignent de douleurs au cou à cause de l’assurage.
Toujours à l’affût, il observe et s’imprègne des problématiques. C’est ainsi qu’en 2013, il a l’idée de développer une paire de lunettes d’assurage, composée d’une monture en métal avec des prismes, permettant au grimpeur d’assurer sans avoir à basculer la tête en arrière. C’est une révolution dans le monde de l’escalade. Finis les torticolis ! Et début de l’aventure pour YY Vertical.
Pour la petite histoire, le Y d’YY Vertical fait écho, bien sûr, au nom de son créateur, Yang. Mais aussi à la localisation de l’entreprise et au Y formé par les vallées qui entourent Grenoble, creusées par l’Isère et le Drac entre les Massifs de Belledone, de la Chartreuse et du Vercors. Un ancrage local donc, qu’on retrouve d’ailleurs à l’œuvre dans la volonté de concevoir les produits en France et d’entretenir une relation de proximité avec les grimpeurs.
De la lunette à la diversification
Certes, YY Vertical est restée pendant plusieurs années une entreprise mono-produit. La lunette prismatique a constitué son ADN et s’est déclinée en différentes versions que nous avons d’ailleurs eu l’occasion de tester et de vous présenter sur La Fabrique verticale puisque nous avons nous aussi commencé notre aventure à cette époque, en 2014. Retrouvez ici les tests des modèles Classic, Clip Up, Prism Up et Solar up.
Puis, une première forme de diversification s’est dessinée autour de 2017-2018. Elle a permis à YY Vertical de sortir des produits tout nouveaux et surprenants, bousculant les habitudes des grimpeurs et l’univers ronronnant des accessoires d’escalade. On pense aux chaussettes adaptées à la grimpe qui ont su séduire les néo-pratiquants des salles qui pour beaucoup louaient leurs chaussons. Ou encore au premier sac à magnésie à fermeture magnétique, le Chalkstopper, innovant et breveté. Là encore le produit est né de l’observation du milieu de l’escalade. Il s’agissait de limiter les émissions de magnésie dans les salles, avant la généralisation de la magnésie liquide.
Enfin, après une période d’incubation à la recherche des futurs produits qu’elle pourrait proposer, YY Vertical a lancé, à partir de 2020, son nouveau concept : accompagner les grimpeurs avec 5 familles de produits. C’est ainsi qu’ont surgi, à côté des lunettes d’assurage, chaussettes et sacs à magnésie, des outils d’entrainement (poutres, agrès divers), des accessoires d’échauffement (élastiques), ainsi que des appareils de massage pour la récupération. Avec toujours le même objectif. C’est-à-dire développer des produits spécifiques et optimisés afin de répondre aux besoins des grimpeurs.
YY Vertical : une équipe de passionnés
Tous ces produits, on les doit à une équipe de jeunes passionnés, tous basés à Saint-Vincent-de-Mercuze. Car être en plein cœur des Alpes pour développer des produits d’escalade, quoi de plus logique ? D’ailleurs, il suffit de discuter 5 minutes avec Olivier Grimaud, du Pôle R&D, pour comprendre que ça turbine en permanence dans ces cerveaux 100% dédié à l’escalade. De vrais geo trouve-tout, on adore !
Comme l’explique Olivier, “le plus gros challenge, c’est de proposer un produit qui soit adapté et émotionnellement attractif pour les grimpeurs. Un produit dans lequel on va pouvoir se projeter dans la pratique. Il faut que les grimpeurs aiment ce produit pour les fonctionnalités réfléchies et adaptées à leur pratique. Qu’ils l’aiment pour le soin apporté au détail et au confort.” On sent l’implication dans le travail de conception. Et ça n’est pas pour nous déplaire !
Même constat chez tous les collaborateurs qu’on a eu l’occasion de croiser, l’enthousiasme est communicatif : Marion Fanget Chef Projet au pôle R&D, Camille Flammier Designer graphique, Steven Senant Coordinateur commercial et marketing ou encore Thomas Capron Responsable commercial ou Diane Frouart, Responsable pôle E-Commerce B2C, deux des plus anciens dans la boite.
Tous témoignent de la même volonté d’être au plus proche des grimpeurs pour les accompagner dans leur pratique. La présence d’YY Vertical sur différents événements s’inscrit d’ailleurs dans cette logique. Comme le souligne Steven Senant, “les événements nous permettent de partager notre passion avec la communauté des grimpeurs en les accompagnant à travers l’échauffement, l’entraînement, la grimpe et la récupération”. C’est une vraie force.
Une belle dynamique !
Bref, ce qui fait le succès d’YY Vertical, c’est donc cet enthousiasme et cette cohésion. Et sans doute aussi une capacité à flairer les tendances, à reprendre et améliorer l’existant et à s’entourer d’experts, pour des brainstormings bien sentis, à la sauce verticale. C’est la raison pour laquelle, pour développer ses nouveautés, YY Vertical collabore aussi avec des kinés et bien sûr des coaches.
YY Vertical s’appuie aussi sur l’expertise et les retours terrains que font les athlètes. Dans la team, par exemple, on retrouve Manon Hily, Championne de France de diff en 2023-2024 et médaillée de bronze aux Championnats d’Europe et du Monde en 2022 et 2023. Ou encore Pierre Le Cerf, un des falaisistes les plus actifs de l’hexagone. Il compte plus d’une dizaine de voies dans le 9e degré !
En définitive, comme le résume bien Thomas Capron, “ce qui caractérise le mieux la marque, c’est notre volonté d’apporter du confort aux grimpeurs pour mieux profiter de la pratique et surtout notre capacité à être proche de la communauté pour entendre, comprendre et répondre aux besoins de chacun. Nous savons également réagir de manière rapide. Pour être compétitif sur le marché de l’escalade avec des produits innovants et accessibles”.