Réchappe : maîtrisez une technique indispensable en escalade

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Réchappe, réchappe… Mais encore ? Vous est-il déjà arrivé, en falaise, de ne pas oser partir dans une voie, par crainte de buter ? Avec cette crainte de devoir laisser du matériel en place ? Car bien-sûr, pas question de redescendre en moulinette sur une seule dégaine. Et l’installation d’un rappel sur un seul point d’ancrage n’est pas non plus la solution idéale. Découvrez la manip de réchappe sur maillon dans une vidéo originale de La Fabrique verticale.

Les techniques de réchappe sont des indispensables à connaître quand on se lance en extérieur. Et ce, pour pouvoir sortir de sa zone de confort, sans arrière-pensée. Car si on se place du point de vue de la progression, il est plus que nécessaire d’aller « au mastic » dans des voies au dessus de son niveau. Car c’est bien la seule façon de sortir de sa routine, de découvrir de nouvelles intensités d’effort, de nouveaux mouvements, réalisé à la limite. Bref, quand on y parvient c’est toujours source de satisfaction !

La réchappe sur maillon, la base

Pour cela, grimper avec un(e) partenaire plus fort(e) que soi et qui sera capable d’aller nettoyer la voie en cas de refus d’obstacle est très confortable. Mais comme cela n’est pas toujours possible, voici une première solution qui, à moindre coût et en toute sécurité vous permettra de vous libérer de cette appréhension. Il s’agit d’une manœuvre toute simple, qui ne nécessite que très peu de matériel : la réchappe sur maillon rapide.

À ce propos, nous ne saurions que trop vous conseiller de vous équiper de cet EPI pour votre sécurité ! Léger, peu encombrant au harnais, il vous permettra toujours de vous sortir d’un mauvais pas, sans avoir à abandonner une dégaine, ce qui fait toujours un petit pincement au coeur…

 

Ça vous a plu ? Découvrez d’autres vidéos (tests matos ou tutos de grimpe) sur la chaîne Youtube de La Fabrique verticale

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17 réponses

  1. Olivier dit :

    Je ne vois pas l’utilité de dire a son assureur que l’on est vaché! Si ce n’est risquer qu’il enlève le système d’assurage…

    Selon moi il est mieux de laisser un mousqueton si l’on prend un but, car si le mayon rapide n’est pas enlever par un autre grimpeur, après un certain temps il n’est plus possible de l enlever. Suivant les plaquettes il ne sera plus possible de mettre une dégaine dans la plaquette directement. Dommage, les maillons rapides sont moins résistant!

    • Olivier dit :

      bonjour
      les maillons rapides sont des epi comme les autres, soumis donc aux mêmes normes 🙂
      http://www.peguet.fr/maillons-rapides-epi/maillon-rapide-normal

      • Sam BIE dit :

        Mais quand même toujours se méfier des maillons rapides, ils ne viennent pas tous de chez Peguet avec un vrai CE dessus… Beaucoup, beaucoup, beaucoup de maillons qu’on retrouve en falaise viennent d’on ne sait où, ou de magasins de bricolage et eux, ne sont soumis à aucun test, n’ont aucune référence, aucun marquage et ont une résistance complètement inconnue !!!
        Méfiance donc…

        • Olivier dit :

          En effet Sam
          Comme indiqué en réponse à un commentaire précédent, les maillons rapides sont des epi comme les autres. En l’occurrence, il ne viendrait à personne – j’espère – d’aller acheter un mousqueton de sécurité vendu chez Mr Bri… ou Ler… Merl.. afin d’aller assurer avec son partenaire. Il en incombe à la responsabilité de chacun d’utiliser du matériel dont la fiabilité a été vérifiée.
          http://www.peguet.fr/maillons-rapides-epi/maillon-rapide-normal

  2. Krix dit :

    L’emplois d’une dégaine comme vache est fortement déconseillé; préféré toujours une longe dynamique.

    • Olivier dit :

      En occurrence, l’assureur ne retire jamais son système d’assurage durant la manip. L’emploi d’une dégaine est donc satisfaisant.

  3. Sam BIE dit :

    Tu teste un plomb sur ton machard ? 😛

  4. Benoît dit :

    Celle là, elle faisait le job aussi… https://youtu.be/OBzDt09u8Wg

  5. pierre dit :

    Mais je comprends pas un truc, finalement on descend bien en moule sur une seule dégaine là non ?

  6. Chris dit :

    Bonjour, quel est le risque de mettre la corde direct dans la plaquette ou pyton afin de ne pas laisser de maillon rapide sur place ?

    Ex: je pose le maillon rapide, je me vache dessus et utilise le piton:plaquette comme un « relais »

    Merci

    • Olivier dit :

      Bonsoir Chris
      La corde n’appréciera pas du tout ! Hors de question de faire une moulinette bien entendu. Et pour ce qui est du rappel : il sera très compliqué de ravaler la corde sans abîmer celle-ci. Nous préparons une autre vidéo pour résoudre ce problème.
      Je précise encore une fois que ce type de manips doit au maximum être réservé pour des cas exceptionnels ; il en sera de même (particulièrement) pour la prochaine manip dans ce genre.

  7. christophe dit :

    bonjour, je débute dans l’escalade et essaye de me famliariser avec toutes ces techniques et je trouve tout ça passionnant 🙂
    alors donc une petite question surement très bête.
    dans le début du texte, il est écrit « …Et l’installation d’un rappel sur un seul point d’ancrage n’est pas non plus la solution idéale… ».
    Mais au final l’installation de ce maillon rapide ne revient il pas exactement au même qu’un rappel sur un point unique » ?? non ??
    merci

    • Olivier dit :

      Bonjour Christophe
      merci tout d’abord pour votre commentaire, tout à fait à propos.
      Avant de vous répondre, juste une précision sur cette famille de manips : ce sont des manips de réchappe et, puisque les mots ont un sens, il faut bien se rendre compte que, si on doit en connaître un minimum, ce ne sont pas des routines (comme peut l’être la manoeuvre de maillon par exemple). Elles ne doivent servir que dans des cas exceptionnels. En l’occurrence, pour cette manoeuvre là, il est souvent possible de la contourner, en passant par une autre voie et en récupérant le matériel du haut, en envoyant un meilleur grimpeur « nettoyer » la voie, bref… Tout ça pour dire que ces techniques de réchappe ne sont pas idéales du point de vue sécurité et qu’il faut bien faire confiance à un moment donné au matériel dont on dispose ou qui est en place (on doit être capable de juger, donc, de la fiabilité de ce matériel)… Bref
      Oui dans cette manip, on descend finalement sur un seul point. Mais comme la corde passe dans les dégaines d’en dessous, on va faire en sorte qu’elles puissent servir si ce point de renvoi venait à pêter (bon, si la falaise s’effondre il n’y aura rien à faire…). C’est la raison pour laquelle je mets un noeud autobloquant, qui descend avec moi : si jamais le point du haut venait à lâcher, ce noeud « court-circuite » en quelque sorte toute la corde qu’il y a entre moi, le relais et la dernière dégaine (pour visualiser : il y a mon harnais, la corde qui y est reliée monte au relais, puis redescend vers l’assureur via les dégaines. Comme mon autobloquant est placé sur la corde qui « redescend », c’est lui qui reprendra la contrainte en cas de chute : il y aura alors le circuit suivant : mon harnais, mon autobloquant placé sur la corde, la dernière dégaine, celles d’en dessous et puis l’assureur ; toute la boucle de corde entre mon noeud et l’autobloquant (en passant par le relais) « n’existe plus ».

  8. Cédric dit :

    Merci pour le tuto! Je trouve tout de même plus sécurisé de se vacher sur une longe et non sur une dégaine, non? La dégaine je l’utiliserais comme vache uniquement au cas où j’ai perdu ma vache. Mais j’y tiens à ma vache! 😉

  9. Philippe dit :

    C’est l’été, on ressort les vieux articles (je vais encore me faire censurer…)!!!

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