Les pièges du confinement : quel aura été l’impact sur l’alimentation ?
Du fait de la pandémie, notre emploi du temps habituel a été totalement chamboulé. Petit à petit, nous avons appris (et apprenons encore) à gérer cette situation exceptionnelle, dont nous ne connaissions pas vraiment l’issue. On s’achemine désormais vers une levée progressive du confinement, à partir du 11 mai. Mais ce qui est sûr, c’est que dans ce contexte, l’alimentation (question cruciale pour les grimpeurs qui ont besoin de maintenir un bon rapport poids-puissance) a pu (et peut encore parfois) poser problème. Petit focus sur l’un des nombreux pièges du confinement.
À bien considérer les choses, les pièges du confinement ont été multiples : ennui, perte des repères, troubles du sommeil, stress et anxiété, accidents domestiques, hyperactivité et bigorexie…. C’est la raison pour laquelle La Fabrique verticale a très tôt attiré votre attention sur l’intérêt de poser un cadre et de réfléchir à ce qui pouvait améliorer votre quotidien.
Quid de l’alimentation ?
En ce qui touche à l’alimentation, le constat est sans appel. D’une part, le stress généré par cette situation anxiogène et d’autre part, la difficulté à pratiquer régulièrement une activité physique en raison des règles de confinement, ont pu conduire à des déséquilibres alimentaires. D’ailleurs, dans un sens comme dans l’autre ;-).
Voici donc les 4 principaux pièges du confinement, en ce qui a trait à la nutrition. Ainsi que quelques pistes pour y remédier, dans la perspective du 11 mai, si vous êtes tombés dedans 😉
1. Les pièges du confinement, #1 : se réfugier dans la nourriture
Effectivement, le stress et l’ennui ont pu générer des troubles alimentaires. En effet, certains ont pu avoir tendance à compenser par la nourriture ! Le confinement dans son logement, le télétravail et le manque de rapports sociaux ont pu (et peuvent encore) pousser à manger plus.
Nos conseils :
- rester positif et s’occuper dans l’attente du 11 mai
- opter pour une structure stable qui rythme les différentes occupations
- faire du yoga et/ou de la relaxation
- veiller à la qualité de son sommeil
- s’habiller tous les jours plutôt que de rester en pyjama ou jogging
- entamer un rééquilibrage alimentaire, pour ceux qui se sont un peu lâchés
2. Piège n°2 : Manger plus que la dépense énergétique ne l’exige
Toute la problématique aura été de rester vigilant par rapport à la quantité, tout en gardant la notion de plaisir, importante en ces temps de crise. En fait, c’est encore d’actualité… Il ne faut pas perdre de vue non plus l’impact psychologique du fait d’avoir une grande quantité de nourriture à disposition dans les placards. Car un des réflexes actuels est sans nul doute la tendance à stocker. Et quand on a beaucoup à manger sous la main, on mange plus…
Nos conseils dans l’attente du 11 mai :
- Réduire les apports et les adapter à la dépense énergétique quotidienne
- Penser à faire du cardio régulièrement (et pas seulement de la poutre) à la maison ou dehors, dans le respect des règles qui sont toujours d’actualité…
- Veiller à faire des courses raisonnées (raisonnables) pour limiter les tentations
Nos conseils après le 11 mai :
- Reprendre progressivement une activité d’endurance en extérieur, dans la limite de ce qui sera autorisé et si vous avez la chance d’être dans un département “vert”
- Si le confinement a été pour vous l’occasion de faire plus attention à la qualité de ce que vous mangez et de cuisiner, maintenir ces bonnes habitudes prises en période de confinement.
3. Piège n°3 : Déstructurer ses repas
Attention à la tentation des grignotages à toute heure du jour et de la nuit et à celle des apéritifs à répétition. En fait, l’idéal est de conserver la structure classique, avec 3 repas par jour, et éventuellement une collation. En fait il est important de structurer sa journée et de fractionner son alimentation. C’est-à-dire prendre de vraies pauses 😉
Nos conseils :
- Varier les plaisirs et manger équilibré
- Opter pour des repas maison, préparés avec soin, plutôt que des plats industriels
- Pour ceux qui sont en télétravail, éviter d’avoir des cacahuètes, des bonbons ou du chocolat à portée de main, qu’on risque de manger machinalement sans s’en rendre compte, devant les écrans.
- Privilégier les fruits et les légumes, qui ont toute leur place dans la structure d’un repas normal 😉
4. Last but not least, dernier des pièges du confinement : l’alcool
Effectivement, les apéros skype ont pu se multiplier et ils étaient bien agréables pour garder du lien avec ses amis. Et il y a des chances pour que l’habitude perdure puisque dans un 1er temps, après le 11 mai, les rassemblements de plus de 10 personnes seront interdits. Les bars et restaurants restant eux fermés pour l’instant…
Attention toutefois à bien gérer sa consommation d’alcool… Car le confinement, l’inquiétude liée au Covid-19 et plus généralement le climat anxiogène dans lequel on évolue avec toutes les interrogations actuelles sur une éventuelle seconde vague sont des facteurs favorisant l’absorption d’alcool. “L’alcool est un euphorisant et un anxiolytique, il ne faut pas l’oublier”, estime le Dr Bernard Basset, spécialiste en addictologie.
Nos conseils :
- Évaluer sa consommation (au maximum 10 verres par semaine, 2 par jour au max, et pas tous les jours)
- Ne pas profiter des rendez-vous vidéos pour augmenter sa consommation (un verre de jus de fruit peut d’ailleurs très bien se substituer à l’alcool sans nuire à la convivialité)
- Se faire aider si besoin
Les pièges du confinement, pour aller plus loin
Voir aussi notre article sur les astuces pour retrouver son poids de forme. Évidemment il est orienté sur la gestion de l’alimentation après les fêtes de fin d’année. Certes, le contexte est un tantinet différent. Mais les conseils restent valables !