Verticalboard One by YY Vertical, le test
La marque iséroise YY Vertical vient de sortir une nouvelle poutre en bois pour l’entrainement en escalade, la Verticalboard One. Encore une poutre en bois ? Certes ! Mais c’est un produit original, léger et bien fini que La Fabrique verticale a immédiatement eu envie de tester. Voici pourquoi en détail.
Verticalboard One by YY Vertical, le test. YY Vertical sort régulièrement des outils d’entrainement et des accessoires pour l’escalade. Citons pêle-mêle une gamme complète de lunettes prismatiques qui a fait connaître la marque, des chaussettes pour mettre dans ses chaussons, un sac à magnésie malin qui se referme grâce à un système magnétique, un sac à corde testé par La Fabrique verticale…
Puis, plus récemment, il y a eu toute une série d’agrès que nous vous avions d’ailleurs présentés (Baguette, Penta, etc.). Et enfin, des élastiques et même des pistolets de massage. La poutre Verticalboard One by YY Vertical prend donc logiquement place dans la riche gamme du fabricant isérois, qui ne cesse d’ailleurs de s’étoffer.
1er contact avec la Verticalboard One by YY Vertical
Au premier regard, La Fabrique verticale a été séduite par le produit et en particulier par son packaging, esthétique et fonctionnel. La poutre se présente dans un carton compact, qui protège bien l’agrès. Celui-ci peut même se suspendre grâce à une petite cordelette (les revendeurs devraient être ravis). Et le carton présente une partie évidée, permettant à la fois de toucher les préhensions et de porter la poutre comme une valise.
Bref, l’ensemble est très bien marketté. Évidemment, on nous objectera que ça ne fait pas tout. Mais c’est quand même important. Par exemple, au dos du carton, on a un schéma global de la poutre, façon dessin industriel, avec les cotes et l’ensemble des préhensions proposées. Ça permet de se faire une bonne idée du produit.
Et sur la tranche figurent des dessins reprenant les principales infos relatives à la Verticalboard One by YY Vertical.
À savoir :
- le bois utilisé (du peuplier, très léger)
- le nombre de préhensions (15 au total)
- la cible et le niveau requis (du 5b au 8b)
- le lieu de conception (les Alpes)
- les plus produits (une poignée centrale Et surtout le clou du spectacle : un système de cales aimantés !)
Facilité de montage
De dimension moyenne (62 cm x 12,5 cm x 5,5 cm), la Verticalboard One by YY Vertical peut facilement se placer au-dessus d’une porte. Pour notre part, nous avons décidé de lui faire rejoindre notre zone de poutre. Et nous l’avons fixée très facilement, à côté de ses petites camarades, à l’aide des 8 vis fournies dans le carton. Au passage, soulignons que c’est bien sympa d’avoir à disposition la quincaillerie, ce n’est pas toujours le cas.
Pour tout dire, nous avions hâte de la fixer. Car en termes de conception, la Verticalboard One by YY Vertical nous a fait l’effet d’un superbe combo, réunissant pratiquement tout ce dont on peut rêver sur une poutre en bois. Effectivement, si ce nouvel agrès semble n’apporter a priori rien de très original, on révise vite son point de vue. Car il reprend – mais en les améliorant – beaucoup d’idées que nous avions trouvées très intéressantes sur d’autres poutres que nous avons eu l’occasion de tester.
Verticalboard One : la conception
Ainsi, on retrouve, comme d’ailleurs sur la plupart des poutres en bois qui sortent aujourd’hui sur le marché, les classiques bi doigts de plusieurs profondeurs et surtout les fameux plats à 20° et à 35° qui ont fait le succès de la Beastmaker. Mais ce n’est pas tout ! On a aussi les réglettes en légère pente qui nous avaient bien plu sur la poutre Witch et qui sont idéales pour travailler en tendu. L’indication des pentes sur les plats ne gêne pas la préhension.
De plus, on a également une poignée multi-fonction en bas au centre de la poutre, déjà présente par exemple sur la poutre Artboard (voir notre test de ce modèle ici). Cette option est très utile pour faire des blocages ou des tractions à un bras. On peut également y placer des élastiques, qu’on fixe par simple tête d’alouette, si on souhaite s’alléger lors des suspensions.
Les cales magnétiques
Enfin, un système de cales permet de faire varier la profondeur des prises, comme sur la Bämboard. Mais il est nettement plus innovant ! Sur la Bäm, il fallait actionner deux petites molettes qu’on vissait ou dévissait. Et le système avait tendance à se bloquer pour peu qu’on ne les fasse avancer pas en parallèle. Un peu l’usine à gaz, même si l’idée de départ était plutôt pertinente.
Ici sur la Verticalboard One by YY Vertical, deux petites cales en bois aimantées sont fournies, qui viennent se placer dans les prises pour en faire varier la profondeur. Elles se positionnent et se retirent aisément, grâce à une encoche. Ces cales permettent d’augmenter considérablement le nombre de préhensions.
De même forme que les prises, elles viennent se loger facilement dans celles-ci pour en réduire la profondeur. Et elles ont également un léger décrochement qui facilite leur extraction. Pourvues d’un aimant, elles tiennent bien en place et se rangent facilement sur les côtés de la poutre, quand on n’en a pas besoin.
Les préhensions, les plus et les moins
Pas grand chose à redire, en fait, tant le nombre de préhensions est démultiplié par le système de cales magnétiques. On balaie l’ensemble des profondeurs et donc, selon son niveau de force, on n’est jamais limité. Tout au plus, regretterait-on l’absence de pinces, mais c’est souvent le cas sur les poutres du marché. Et leur travail spécifique nécessite le plus souvent des installations à part, à placer sous la poutre, si on dispose de suffisamment d’espace.
Ceci étant dit, l’ensemble des prises présentes sur la Verticalboard One by YY Vertical est facilement utilisable. Donc c’est top au niveau fonctionnalité. Car chaque niveau est disposé en escalier, les uns au-dessus des autres, et ainsi la main ne s’appuie pas sur la rangée de prises inférieures.
À part peut-être pour les plus petits bi doigts, ménagés dans l’épaisseur du plat supérieur, et où les pouces vont avoir tendance à venir s’appuyer sur la poignée centrale, on n’a pas noté de soucis de biscuit potentiel ! En tout cas, dans cette phase de reprise et de réathlétisation après mon accident et ma rééducation, nul doute que je vais bien « poncer » cette nouvelle poutre 🙂 La motivation est au rendez-vous !